ALCOOL et TABAC : En 1991, la loi dite Evin (L 3511-3) interdit la publicité directe ou indirecte pour le tabac.
Concernant l'alcool, la publicité à la télévision et au cinéma est interdite. Elle est autorisée en presse, à la radio, en publicité extérieure, sur les brochures commerciales.
Pour internet, elle est autorisée mais ne doit pas être intrusive ni interstitielle, ni présente sur des sites à destination de la jeunesse. Elle doit cependant respecter un certain nombre de restrictions (L 3323-4) et se contenter de mentionner :
- l'indication du degré volumique d'alcool
- l'origine
- la dénomination et la composition
- les moyens de production et modes de consommation du produit
- le nom et de l'adresse du fabricant.
PUBLICITE COMPARATIVE : Longtemps le flou juridique a entouré la publicité comparative, la rendant impossible à mettre sur pied. En 2011, la loi L 2011-525 précise que toute publicité qui met en comparaison des biens ou services en identifiant, implicitement ou explicitement, un concurrent ou des biens ou services offerts par un concurrent n'est licite que si :
- elle n'est pas trompeuse ou de nature à induire en erreur ;
- elle porte sur des biens ou services répondant aux mêmes besoins ou ayant le même objectif ;
- elle compare objectivement une ou plusieurs caractéristiques essentielles, pertinentes, vérifiables et représentatives de ces biens ou services, dont le prix.
Contrairement aux pays anglo-saxons qui utilisent, avec parfois beaucoup d'humour, la publicité comparative, la France n'est pas friande de ce procédé, sans doute parce que la loi est très restrictive, mais aussi parce que ce n'est pas dans les mentalités.
ALCOOL et TABAC : En 1991, la loi dite Evin (L 3511-3) interdit la publicité directe ou indirecte pour le tabac.
Concernant l'alcool, la publicité à la télévision et au cinéma est interdite. Elle est autorisée en presse, à la radio, en publicité extérieure, sur les brochures commerciales.
Pour internet, elle est autorisée mais ne doit pas être intrusive ni interstitielle, ni présente sur des sites à destination de la jeunesse. Elle doit cependant respecter un certain nombre de restrictions (L 3323-4) et se contenter de mentionner :
- l'indication du degré volumique d'alcool
- l'origine
- la dénomination et la composition
- les moyens de production et modes de consommation du produit
- le nom et de l'adresse du fabricant.
PUBLICITE COMPARATIVE : Longtemps le flou juridique a entouré la publicité comparative, la rendant impossible à mettre sur pied. En 2011, la loi L 2011-525 précise que toute publicité qui met en comparaison des biens ou services en identifiant, implicitement ou explicitement, un concurrent ou des biens ou services offerts par un concurrent n'est licite que si :
- elle n'est pas trompeuse ou de nature à induire en erreur ;
- elle porte sur des biens ou services répondant aux mêmes besoins ou ayant le même objectif ;
- elle compare objectivement une ou plusieurs caractéristiques essentielles, pertinentes, vérifiables et représentatives de ces biens ou services, dont le prix.
Contrairement aux pays anglo-saxons qui utilisent, avec parfois beaucoup d'humour, la publicité comparative, la France n'est pas friande de ce procédé, sans doute parce que la loi est très restrictive, mais aussi parce que ce n'est pas dans les mentalités.